BASF continue bien à produire des pesticides interdits en France et en Europe, notamment du fipronil, insecticide tueur d’abeilles.

 

COMMUNIQUÉ  - 19 novembre 2025


Ce lundi 17 novembre, une cinquantaine de Faucheuses et Faucheurs Volontaires se sont introduits dans les locaux de BASF à St Aubin-lès-Elbeuf (76). Cette inspection citoyenne a permis de confirmer que BASF continue bien à produire des pesticides interdits en France et en Europe, notamment du fipronil, cet insecticide tueur d’abeilles.

Cette inspection citoyenne s’est déroulée dans le cadre d’une occupation et du blocage du site, une action conjointement organisée par la Confédération Paysanne, les Soulèvements de la Terre, le Comité de Soutien aux Victimes de Pesticides de l’Ouest, les Faucheurs Volontaires, la Via Campesina, Cancer Colère, les Amis de la Terre,…

Les Faucheurs Volontaires ont une longue histoire avec BASF : luttes contre les OGM pesticides brevetés : pomme-de-terre transgénique Amflora, variétés de colza et de tournesol issues de techniques de mutagénèse en laboratoire qui ont colonisé nos champs…

En 2022, inspection citoyenne chez BASF à Genay (69) où nous découvrons un stock de Régent, insecticide contenant du fipronil produit dans leur usine de Rouen.

Nouvelle inspection citoyenne le 23 juin 2025, où nous pointons des dizaines de tonnes de Fastac, d’alpha-cyperméthrine et de dimpropyridaz. Cela conduit à un contrôle de la DREAL qui inventorie aussi d’autres substances interdites dont le prochloraz. Résutat en septembre : l’état oblige BASF à détruire son stock de Fastac. Et nous n’en resterons pas là.

Les lois existent, mais les firmes agrotoxiques continuent à les enfreindre sans être inquiétées. L’État est au courant, il est COMPLICE.

BASF et les autres préparent la suite : une nouvelle génération de produits qu’ils n’appellent plus pesticides, mais produits de biocontrôle. C’est le grand pont avec les nouveaux OGM dérèglementés. Ca fait propre, mais c’est encore de la dépendance pour les paysans, la destruction du vivant et sa privatisation par des brevets.

Alors nous, tous ensemble comme aujourd’hui, paysannes et paysans, salariés.es, riverains.aines, consommateurs.trices, nous allons continuer à nous soulever contre ces firmes agrotoxiques qui exploitent la planète et ses ressources, qui exploitent les populations, qui exploitent les paysannes et paysans ici et là-bas.

Nos gouvernements sont complices de cet homocide, de cet écocide,
de ce colonialisme agrochimique

Continuons la lutte, Continuemos la lucha

Contact : collectif@faucheurs-volontaires.fr

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